Plan du site
Le 16 octobre 2025, l’UNHAJ publiait un communiqué de presse important alertant sur le projet du gouvernement d’intégrer dans le PLF 2026 (Projet de Loi de Finances) une suppression des aides personnalisées au logement (APL) pour une partie des étudiant·es étrangers.
LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Alors que le nouveau gouvernement cherche à restreindre les dépenses publiques, le projet de loi de finances (PLF)
qu’il a dévoilé mardi 14 octobre prévoit de geler certaines prestations sociales, parmi lesquelles les aides
personnalisées au logement (APL). Celles-ci en effet ne seraient pas revalorisées pour suivre l’inflation en 2026.
Mais le PLF prévoit également de supprimer les APL pour une partie des étudiants étrangers. Seraient concernés les
étudiants non ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen (EEE) ou de la Suisse, lorsque
ceux-ci ne bénéficient pas d’une bourse. Seuls les étudiants extra-communautaires boursiers (environ 2 à 3 % des
315 000 étudiants concernés) pourraient continuer d’en bénéficier, ce qui conduirait à une économie de 400 millions
d’euros.
Parce que son réseau accueille 200 000 jeunes chaque année, l’Unhaj sait combien les APL sont indispensables à
nombre d’entre eux pour accéder ou se maintenir dans le logement. Et parce que parmi ces jeunes, nombreux sont
des étudiants étrangers, l’Unhaj ne peut que s’élever contre la mesure qui prévoit de leur supprimer les APL. Elle
freinerait immanquablement les projets de la grande majorité d’entre eux, tenus de se loger à proximité de leur
université ou de leur école, voire les contraindrait à renoncer à leurs études. Il n’est pas acceptable de mettre ainsi
en péril les possibilités d’émancipation d’une jeunesse déjà bien trop malmenée.
« Si les jeunes peuvent regretter que le Premier ministre Sébastien Lecornu n’ait pas eu un mot à leur endroit dans
son discours de politique générale, ils sont aussi légitimes à s’inquiéter de mesures qui vont rendre leur quotidien plus
difficile encore qu’il ne l’est déjà, commente Marianne Auffret, directrice générale de l’Unhaj. Il y a quelque chose
d’invraisemblable à vouloir faire des économies budgétaires sur le dos de ceux qui sont l’avenir de nos sociétés, en
France ou ailleurs. »
© CNAJEP 2018 - Mentions Légales - Conception Alex & Manon